GÉNOCIDE        MONTRE

En 2015, le défunt président Pierre Nkurunziza a remporté un troisième mandat présidentiel que les critiques ont considéré comme inconstitutionnel, déclenchant des manifestations de masse, un coup d'État manqué et des violences post-électorales meurtrières. La plupart des réfugiés ne sont toujours pas rentrés depuis la crise de 2015. Le parti au pouvoir aurait également utilisé une rhétorique suggérant que la minorité tutsie constitue une menace pour la majorité hutue. Depuis la mort de Nkurunziza et la succession au pouvoir de l'actuel président Évariste Ndayishimiye, les autorités burundaises ont continué de soumettre les citoyens et les opposants politiques à des violations des droits humains. Le Burundi a également une histoire complexe de massacres et de génocides – en 1972 contre les Hutus et en 1993 contre les Tutsis.